Chapter Text
Certain jour il avait l’impression que le mal sous-jacent qui lui rongeait l’âme était alimenté par tous les cons autour de lui. Sa colère n’en était que le fruit. Il devait extérioriser pour éviter de se noyer. Il devait hurler son désarroi pour supporter le poids de sa condition. Les conversations stériles, les reproches incessants, les insultes et les manques de respects, sa quête qui ne le menait nulle part et les demandes des dieux. Tout ça souvent sous couvert d’une bêtise général qui ne semblait pas s’améliorer.
Le départ de Lancelot n’avait pas aidé. L’homme le rejoignait et travaillait en tandem avec lui, le comprenant et le soutenant face à l’absurdité de la tâche à accomplir. Il se sentait soudainement seul sans le chevalier errant et force de constater il avait du mal à en vouloir à se dernier de l’avoir quitter. Ces dernières paroles prononcé avait été dures. Remettre ainsi tout sa philosophie de régence en question, le traité d’incapable comme ça. Il commençait à se demander si il n’avait pas raison. Il n’allait nul part. Composer avec tous sur le papier était noble et il était vrai que c’était dur mais il persévérait car il ne voulait pas faire du royaume de Logres une deuxième Rome.
Et puis il ne pouvait plus à présent, dissocier Lancelot et Guenièvre. Voilà un mois qu’il avait été le témoin secret d’une scène qu’il l’avait laissé pantois. Lancelot aimait Guenièvre et cela depuis la première fois qu’il l’avait vu. Bohort, malheureux messager déclarant la nouvelle à une Guenièvre visiblement aussi choqué que lui. Ça c’était il y a un mois et pourtant sa femme était toujours là. Il ne savait pas quoi en penser. Sur le coup, il pensait qu’elle l’aurait quitté pour vivre cette idylle. Elle avait toujours été romantique et de ce que le roi se rappelait des goûts de sa femme en matière d’homme, Lancelot ressemblait plus à son prince charmant fantasmé. Elle n’était pas non plus vraiment heureuse avec lui tout comme il ne l’était pas avec elle. Ils ne se comprenaient pas, ne s’aimaient pas, ne se supportaient pas la majorité du temps. Leurs disputes à répétition il les supportait de moins en moins. Ses remarques quand au manque d’héritier ou le faite qu’il ne la touche pas l’irritait le plus au point. Il lui sortait des vacheries de plus en plus mesquines, ca il s’en rendait compte, juste pour qu’elle se taise. Pour qu’elle le laisse tranquille.
Alors si elle était partie, il aurait comprit. Il ne l’aurait pas retenue ni chercher si cela la rendait heureuse. Après de si longues années d’un mariage ratée, il lui aurait accordé cette romance interdite, même avec celui qu’il considérait toujours comme un de ces plus proches amis. Mais elle était resté à ses côtés. Le lendemain de la révélation quand enfin il l’avait vu après une nuit passé avec Demetra, elle lui avait sourit et parler comme si rien avait changé dans son monde alors que lui avait été bouleversé. Elle était resté fidèle à elle-même quoi que soudainement plus demandante, plus attentive à l’affection qui lui donnait. Si elle se contentait auparavant des rares moment d’affection qu’il lui donnait, maintenant elle lui faisait remarqué de plus en plus souvent les stratagèmes et autres entourloupes qu’il déployait pour la tenir à bout de bras. Oui, il la prenait pour la reine de connes et profitait de son inexpérience en matière amoureuse pour l’éviter. C’était devenue un réflexe. D’abord par fidélité à sa première épouse mais son désintéressement était devenue réelle. L’écart sentimental entre eux s’était un fossé qu’il continuait chaque jour de creuser et dans lequel il s’était trouvé confortable jusqu’à maintenant.
Peut-être que finalement elle était quand même là pour le pouvoir et non par amour. Car que valait-il de quitter le luxe de statut de Reine pour celui de femme de chevalier pour un clan vivant dans une cabane dans les bois. On parlait de sa femme là. Elle qui avait peur des oiseaux et des orages, dans la forêt ça n’aurait pas été un franc succès. Il voyait mal Lancelot ne pas perdre patience en ayant 24h sur 24 une Guenièvre, criant et pleurant au moindre bruit, anxieuse à l’idée de rencontrer le moindre petits insectes prospérant dans la nature. L’amour rendait aveugle, pas sourd.
Se frottant la main contre le visage, il soupira. Non décidément penser à sa femme et à son déserteur n’arrangeait vraiment pas son mal-être. Peut-être devait-il prendre une pause à son arbre ou se promener dans les jardins avec l’une de ses maîtresses pour se sortir cette affreuse situation de la tête. Oui, prendre l’air lui ferait du bien. Peut-être même croiserait-il Dame Mevanwi?
La pensée le fit sourire et son cœur s’accéléra un peu. Si il y avait bien une chose ces derniers temps qui le soulageait c’était ses rencontres clandestines avec la jeune femme. Elle était une parenthèse dans sa vie dont il avait bien besoin. Un havre de paix dans ce désordre ambiant qui lui labourait le crâne. Elle était douce, intelligente, pleine d’audace et d’ambition. Il n’avait plus ressentit ce genre d’émoi depuis longtemps. Même avec ces autres maîtresses c’était différent. Ça allait plus loin que le désire charnelle, il aimait son esprit, sa beauté, sa fraicheur, ce côté maternelle qu’elle avait avec ses enfants, il pensait l’aimer elle. Lorsqu’ils étaient ensemble, les obstacles semblait ridicule à surmonter. Le secret les protégeait de toutes emmerdes possibles. Rien que de penser à leur rendez-vous dans les cuisines du château faisait que la journée lui paraissait moins insurmontable. Oui, il irait dans les jardins et lui donnerait rendez-vous là-bas d’ici vingt minutes.
C’est un peu plus léger qu’il se dirigea vers sa chambre. Il devait sortir de son armure. En réfléchissant, Guenièvre ne devait pas être loin mais si il était assez rapide, il pourrait l’éviter. Et puis à cette heure si, elle serait plus surement avec sa mère dans une salle de dessin ou à vaquer à peu importe quelqu’occupation qu’elle avait en plein milieux de l’après-midi. Pressant le pas, il franchis quatre à quatre l’escalier menant aux étages des couches et tourna le couloir qui menait aux appartements royaux. Marchant tout en défaisant les lacets de cuir retenant ses canons d’avant bras. C’est là qu’il l’aperçu. D’un rapide coup d’œil au détour du couloir, fasse à leur chambre elle se tenait face a la fenêtre assise sur le rebord dos à lui. D’un réflexe il se recula, se cachant derrière le mur. Pile celle qui voulait éviter! C’était bien sa chance.
Bon elle avait l’air seule. Il pouvait attendre qu’elle s’en aille ou alors faire en sorte qu’elle ne le dérange pas. Prenant une grande inspiration, il se retourna vers le couloir et avança. Avant que la moindre remarque assassine ne quitta sa bouche, il remarqua que quelque chose n’allait pas. Elle était affalée contre la fenêtre, le dos totalement recourbé, la respiration sifflante. Fronçant les sourcils il l’interpella mais elle ne bougea pas. Un frisson d’effrois et un mauvais pressentiment glaça son estomac. Laissant tomber les attaches de ses manchettes il s’approcha un peu plus et c’est là qu’il le vit. Du sang rouge vif qui coulait le long de son bras assombrissant le rouge de sa robe. Ses jambes le portèrent plus vite que son cerveau ne put enregistrer. La gorge sèche il découvrit une vision d’horreur qu’il n’aurait jamais penser voir un jour.
Guenièvre se tenait la gorge alors que tout son buste était rougis par le sang qui jaillissait de son cou tranché. Ses yeux étaient exorbités par la peur et sa peau, si c’était possible, dix teintes plus pâles qu’à l’habitude. Elle respirait encore même si chaque bouffé d’air erratique était ponctué par les bruits reflux de sang qui arrivait dans sa bouche.
Arthur resta médusé devant la scène. Que ce passait-il ? Qu’arrivait-il ? Debout devant elle, il n’arrivait pas à comprendre ce qu’il se passait à l’instant. Ses mains d’instinct vinrent la prendre par les épaules pour la décoller de la fenêtre et se porter à la blessure à son cou. Il y avait beaucoup de sang. Trop de sang. Le rouge envahissait sa vision alors qu’il tenait contre lui ce corps qui tremblait. Et puis soudain, le contact froid d’une main qui se posa sur sa joue le sortie de sa torpeur.
Quelqu’un venait d’attaquer sa femme. Quelqu’un avait essayé de la tuer. Guenièvre mourrait dans ses bras.
“GARDE !“ Son cri déchira le silence. Pourquoi n’avait-il personne dans ses couloirs ? Que faisait les serviteurs ? Pourquoi était-elle seule ? Son regard retourna vers sa femme. Elle perdait connaissance, la tension qu’elle mettait sur son cou diminuait laissant un flot se déverser entre ces doigts. La tenant un peu plus contre lui, il appela à l’aide à nouveau.
« Restez avec moi ! Lui ordonna-t-il la peur s’insinuant dans sa voix. Ne vous endormez pas maintenant. Y A QUELQU’UN DANS CE FOUTU CHÂTEAU ? Il pensa à la porter jusqu’à Merlin mais son laboratoire était trop loin pour la transporter ainsi. Finalement Angharad sortie de la chambre royal portant dans ses bras les draps de la veille.
- C’est bon Monsieur n’a pas besoin d’hurler à tout va. Que se passe… Un hurlement d’effroi sortie de la bouche de la boniche alors qu’elle découvrit scène macabre.
- Qu’est ce que vous foutez là ? Vous n’avez rien entendu ? Hurla-t-il incrédule. Comment se faisait-il que la servante ne soit qu’à quelques pas du meurtre et qu’elle n’ait rien entendu ? Une porte la séparait de Guenièvre. Elle était dans leur chambre et elle n’avait rien vu ? La jeune servante ouvrit et ferma la bouche sans qu’un son ne puisse sortir.
- Je… Elle est sortie… elle sortie il y à peine cinq minutes… Comment ? Ses mots se bousculaient alors que les larmes montaient, ses yeux rivés sur le corps agonisant de la Reine.
- Allez chercher Merlin et Élias ! Et magnez-vous le cul ! Et envoyer les gardes ici dès que vous en croisez un. » Hurla-t-il en reportant son attention sur sa femme. Il réfléchira à ce qu’elle avait dit plus tard.
Il était en train de la perdre et pour de bon. La panique en lui augmenta d’un cran alors que le désespoir l’envahi. Il savait, une blessure pareil au cou était fatale et voilà que Guenièvre luttait, visiblement se raccrochant à la vie. Il faudrait un miracle pour la sauver. Il y avait trop de sang par terre et sur eux.
Les larmes commencèrent à monter et lui brouiller la vue alors qu’il l’appela son prénom. Telle une prière, alors qu’il en invoqua tous les Dieux qui voudraient bien lui répondre. Il s’accrochait à la petite étincelle de vie qui brillait dans ses yeux à demi fermé. Son esprit semblait déjà loin mais la vie persistait derrières ses grands prunelles noisettes. Alors il pria. Demandant un miracle, promettant monts et merveilles pour qu’elle survive. Il en trouverait dix des Graals, tous plus beaux les uns que les autres pourvu qu’il ne la laisse pas mourir dans ces bras, là tout de suite.
« Guenièvre, là il faut rester avec moi. Vous pouvez pas mourir maintenant. Supplia-t-il sa main sur sa gorge pressant la sienne contre la blessure, essayant d’arrêter le flot de sang. Elle pesait lourd dans ses bras, son sang chaud entre ces doigts, son visage blême. Une vision qu’il savait, ne pourrait jamais oublier. Il essayait d’accrocher son regard, la ramener à lui mais rien à faire, il errait bien au-dessus de lui. Elle partait. Et d’un coup, sa main perdit toute force pour finir par glisser sous la sienne pour finir sur le sol dans un bruit sourd.
- Eh oh! Guenièvre. Guenièvre ! Non, non, non, non! Vous allez pas canner à quelques pas de notre chambre là ! » Il la secoua contre toute précaution, tout en l’appelant, les larmes lui brouillant la vue. Y a pas dix minutes elle allait très bien! Ça c’était inconcevable! Dans son propre château, dans leur chez soi ! Il regarda tout autour de lui. Il devait rêver ou alors il était fou. Qui faisait ça ? Qui osait venir jusqu’à leurs couches pour l’attaquer ? Et personne pour intervenir, personne pour la sauver.
« SIRE ! La Reine ! » La voix de Merlin sonna très loin derrière lui alors qu’il le vit s’agenouiller près de lui. Le son était comme étouffer alors qu’il vit le druide s’affairer autour de lui. Il semblait lui parler mais aucun son ne lui parvenait. Tout ce qu’il voyait c’était la magie qui jaillissait autour d’eux. Soudain Élias était à côté de lui également, travaillant de concert avec le druide. Il essayait de dégager sa main du cou de la reine. Comme envouter il l’enleva passant sa main sous la tête de Guenièvre pour éviter qu’elle ne tombe en arrière. Les deux grimacèrent mais ne dirent rien. Le manque de cri et de chamaillerie montrait bien que la situation était assez grave pour qu’aucun ne ramène son grain de sel.
« Sire, il faut la déplacer dans votre chambre, il y a trop de passage ici » le secoua Merlin. Il tourna la tête vers lui, dans l’incompréhension. Son cerveau n’assimilait plus les mots ni la situation. Et puis comme une claque, le son revient, il se rend compte que le couloir vide il y a peu, est soudain rempli de serviteurs qui regardent la scène apeurés et deux gardes qui se tiennent debout sans savoir quoi faire. Dans un élan de pudeur pour sa femme, il la serre contre lui, évitant trop de regard sur son corps ainsi exposer. Il hoche néanmoins la tête replaçant ses mains sous les genoux de Guenièvre avant de la soulever et courir la petite distance qui les séparait de leur chambre.
Malgré la précipitation, il la posa délicatement sur les draps propres du lit et s’éloigna, laissant son druide et son enchanteur essayer d’accomplir un miracle. Il n’osa espérer. Il avait sentit entre ces doigts son cœur cesser de battre et son corps s’alourdir sous le poids de la mort. Sa robe était fichue, sa peau vierge de toute marque était à présent marquée, déchirée, teinté de cette horrible teinte rouge. Passant une main sur son visage, il la regarda sans forcément comprendre exactement comment toute cette journée avait tourné au cauchemar.
Un grand coup de poing s’abattît sur la porte, le faisant sursauté.
« Mon gendre, vous êtes là ? La voix de Léodagan rugis derrière la porte. On m’a dit qu’une urgence s’était produit au niveau des couches. » Une nouvelle vague d’anxiété le sorti de son état de stupéfaction.
Léodagan.
Son ventre se tordit. Il ne savait pas quoi faire. La journée déjà catastrophique allait se transformer en véritable cataclysme le moment où le roi de Carmélide verrait le corps inanimé de sa fille, ca il en était certain. Et pourtant, il était impossible de lui cacher cela ni même retarder sa découverte. Le bruit de l’accident courrait sans doute déjà dans tout le château. Ce ne serait qu’une question de seconde avant que son beau-père ne l’apprenne. Alors mieux valait que ce soit lui qui lui dise. Qu’il le voit de ses propres yeux pour qu’il puisse le canaliser par la suite et aviser au mieux.
Prenant une grande inspiration et s’armant d’un courage qu’il ne pensait plus retrouver en lui, il ouvrit la porte et passa le seuil avant de refermer à moitié derrière lui pour ne laisser personnes voir ce qu’il se passait dans ses appartement.
Son beau-père se tenait debout devant la porte, lui tournant-à-demi le dos, l’épée au point, regardant la grande mare de sang qu’ils avaient laissé devant le seuil de la chambre qui allait de la porte jusqu’à la fenêtre.
« C’est quoi ce merdier bougonna l’homme tout en inspectant de plus près la scène. On a égorgé un cochon ici ou quoi ? »
Les mots manquèrent à Arthur alors qu’il observa en silence cette tâche rouge devant lui. Sans en dire plus, il fit signe au seigneur Léodagan de s’introduire dans la chambre royal, le suivant de très près.
Revenir dans la pièce était pire que de l’avoir quitter. Il quittait une vision d’horreur pour une autre. Mais cette foie-ci il était accompagné.
Léodagan poussa un cri de rage en voyant sa fille allongée là dans son lit, gorge déchirée, pâle comme la mort, immobile. Tout son être hurla devant cette vision d’horreur. Il sembla d’un coup devenir fou, ne sachant quoi faire devant ce spectacle. Il regardait tout autour de lui, ces yeux écarquillés aux possibles, des larmes coulant le long de son visage rouge déformé par une peine immense, brandissant son épée prêt à s’abattre sur la première victime qu’il verrait. Celle-ci fut la coiffeuse de sa fille où trônait onguent, essence et autres rubans que la Reine avait l’habitude d’ornementer ses cheveux et autres robes.
D’un violent coup d’épée, il la brisa en deux faisant valdingué tout ce qui s’y trouvait dessus. Sa prochaine victimes fut le tabouret rembourré en velours qui se trouvait devant qu’il réduit en charpie d’un violent coup.
Sortant Escalibur de son fourreau, il s’interposa avant qu’il ne fasse une troisième victime de leur meubles. « Calmez-vous beau-père. Casser le mobilier n’aidera pas. Tenta-t-il en parant une nouvelles attaque, cette fois ci sur une tapisserie contre le mur. Le roi de Carmélide, se tourna vers lui un regard délirant de chagrin avant qu’il ne baisse son épée mais empoigne fermement son plastron pour l’attirer contre lui. La force qu’il déploya lui coupa momentanément la respiration, le soulevant presque du sol.
- Que je me calme ? Hurla-t-il à plein poumons. On vient d’assassiner ma fille dans son propre château et je devrais me calmer ? Je devrais cramer toute cette maudite demeure et vous avec pour chaque goute de sang verser !
- L’assassin court toujours. Il faut le retrouver. » Maugréa le roi préférant ignorer pour l’instant les menaces de trahison et de violence envers lui. En se tortillant un peu, il parvint à se dégager de sa poigne et de s’éloigner un peu. Tel un taureau qui venait soudain de trouver un objectif, il sortie de la chambre en trompe, bien déterminé à retrouver le coupable et à déchainer sa colère dessus.
Soufflant discrètement, le Roi se tourna vers ses enchanteurs et se pencha pour voir l’état de Guenièvre. Le saignement c’était enfin arrêté mais aux front perlant de concentrations des deux hommes, il doutait qu’elle ne soit sortie d’affaire.
« Merlin, je vais avec Seigneur Léodagan à la recherche du coupable. Si quoi que ce soit change et je dis bien quoi que ce soit, faites moi chercher. Le druide hocha l’a tête, ses mains volant successivement du poignet de la Reine à son ventre, à son visage avant de soudain se tourner vers le roi.
- Je ne veux pas vous alarmer mais ça va pas être évident dit-il d’une voix paniqué.
- Tout ce qui compte c’est qu’elle s’en sorte. Je m’en fous de savoir comment ni par quel moyen. »
Et sur ses mots, il sorti.
